Suites aux articles sur « les boulets vibratoires et les Ballons d’Amour », voici un article vous expliquant un peu plus en détail ce que sont les croyances limitantes.
Nous nous sommes incarnés sur Terre afin d’expérimenter la matière et la dualité dans le but de faire grandir notre Âme. Pour cela nous avons choisi (avant notre naissance) certains paramètres d’incarnation ainsi que des qualités, des compétences et des valeurs à affiner (pour en savoir plus, je vous invite à lire les 2 articles sur « Les boulets vibratoires et les Ballons d’Amour »).
En arrivant sur Terre, nous faisons l’expérience de vivre dans une famille et de grandir dans un environnement précis. Selon notre vécu, nous serons conditionnés par notre éducation familiale, scolaire, religieuse, politique, et par la société dans laquelle nous vivons.
Nous allons voir que ce sont nos conditionnements (essentiellement celui de la famille) qui vont faire naître nos croyances limitantes. Croyances que nous avons choisi de travailler avant notre incarnation sur Terre afin de les transformer et d’évoluer.
Qu’est-ce qu’une croyance ?
Nous percevons la réalité à travers nos 5 sens. Durant notre enfance, nous construisons des représentations mentales de notre environnement à partir de notre système de perceptions sensorielles, de nos émotions et des croyances de nos parents.
Les bébés et les enfants sentent quand ils souffrent, mais comme ils sont trop petits pour y mettre du sens, ils vont interpréter à leur manière (limitante) l’événement douloureux et en faire une croyance, c’est-à-dire une certitude personnelle, ayant une polarité négative (les événements heureux auront une polarité positive).
Quand la souffrance est trop forte ou répétée, les enfants mettent en place des stratégies de survie afin de stabiliser leur environnement (par exemple se couper de leur ressenti, de leurs pensées, ou se débrouiller seul,…) et des stratégies pour tenter d’être aimé ou reconnu (devenir parfait, travailler beaucoup, être fort, être sage…).
C’est pour cela que notre éducation influence grandement la formation de nos représentations mentales qui, avec le temps, deviendront notre système de croyances sur nous-même, sur les autres et sur le monde.
Une croyance est comme un espace de possibilités (plus ou moins réduit selon les personnes). Cet espace va déterminer ce qui est possible ou pas, ce qui est permis ou pas, ce qui est interdit ou pas.
Nos croyances déterminent notre champ de perception : « Je ne vois autour de moi que ce que je crois »…Et donc, par la Loi d’attraction, j’attire à moi ce que je crois, ce qui vient renforcer et confirmer mes croyances.
Nous vivons des situations qui généralement se répètent (depuis notre enfance, voire depuis plusieurs générations), nous interprétons ces situations à travers nos filtres (croyances) et nos émotions et nous réagissons (stratégies) en fonction de ce que nous vivons.
Nous faisons tout pour maintenir nos croyances, car elles sont rassurantes (pour notre mental), elles servent à stabiliser notre vie. Or, la plupart du temps, nous restons prisonniers de nos croyances limitantes qui nous empêchent d’évoluer. Pourtant c’est le but de la vie, nous devons grandir et évoluer et c’est pour cela que la Vie nous bouscule parfois. Mais nous avons toujours notre libre-arbitre :
- Nous pouvons nous adapter face au changement et donc évoluer
- Ou nous pouvons refuser le changement (et bien souvent nous tomberons malades).
Il existe 2 types de croyances :
- Les croyances limitantes : elles nous remplissent de doutes, nous ne voyons que les dangers potentiels, elles nous enferment dans des schémas comportementaux anciens. Elles réduisent notre champ de pensées et nos actions.
- Les croyances facilitantes : ces croyances nous aident pour aller de l’avant et nous boostent. Elles ouvrent notre champ des possibles.
Comment se forment nos croyances ?
Pour que ce soit un peu plus clair, nous allons voir comment se forment les croyances à partir d’un exemple (voir photo ci-dessous « L’ arborescence d’une croyance limitante ») :
Elles se forment durant la vie intra-utérine et l’enfance, à partir d’expériences référentes ayant une intensité émotionnelle forte ou de situations qui se répètent dans le temps. Notre cerveau va enregistrer ces expériences dans ses circuits neuronaux (la racine vibratoire « ma mère ne m’aime pas »).
Cette racine vibratoire va constituer une croyance initiale (« je n’ai pas le droit d’exister ») et générer des pensées automatiques qui vont se généraliser dans différents domaines de notre vie (« je suis une mauvaise mère, je ne suis pas assez bien, je ne suis pas capable »,…).
Ces croyances, la plupart du temps inconscientes, façonnent toute notre vie, inspirent nos réactions et nos actions. L’origine de ces croyances est souvent difficile à retrouver car elles sont tellement ancrées en nous que nous les prenons pour des vérités que nous ne remettons pas en cause.
Toutefois, l’origine de ces croyances peut :
- nous appartenir : l’enfant interprète la situation lui-même positivement ou négativement.
- ne pas nous appartenir : ce sont les croyances de nos parents ou des générations précédentes, qui nous sont transmises.
Les 3 principales catégories de croyances limitantes
- Les croyances limitantes concernant un but/ objectif : « Ce n’est pas possible »
- Exemples : « Ce n’est pas pour moi ; ce n’est pas possible d’être en bonne santé ; quoi que je fasse je n’y arrive pas ; ce n’est pas possible d’être heureux, d’être riche,… »
- Les croyances limitantes concernant les moyens à mettre en œuvre pour atteindre le but (même si le but est réalisable) : « Je ne suis pas capable » Exemples : « Je n’ai pas les moyens financiers ; je ne suis pas assez intelligent ; je n’ai pas les capacités physiques pour le faire ; les autres y arrivent mais pas moi,… »
- Les croyances limitantes concernant l’individu lui-même (même si le but est réalisable et que la personne à les capacités pour le faire) : « Je ne mérite pas » (pas assez de valeur, pas assez d’estime de soi) ou « je n’ai pas le droit » (interdiction familiale à respecter)
Nos croyances limitantes découlent de nos conditionnements qui nous empêchent d’être vraiment nous-même et d’évoluer. Il est tout à fait possible de les identifier, de les comprendre et de s’en libérer par un travail sur soi. Pour cela, il faut avoir le courage de les regarder en face, observer ses comportements et ses pensées quotidiennement, être persévérant et patient. La plasticité cérébrale de notre cerveau nous donne la possibilité de court-circuiter nos pensées automatiques et de redevenir maître de notre vie si nous nous en donnons les moyens.
Prenez soin de vous,
Corinne
Sources :
- Cours « Médecine du sens » (2019) Olivier Soulié
- Christine Louveau (2017). La sophro-analyse des mémoires prénatales, de la naissance à l’enfance. Edition Grancher
- Photo : Gerd Altmann par Pixabay
